Cette reprise de championnat en 2019 n’aura pas permis au nombreux public de la salle Pierre Seillant d’être récompensé… seule la banda Lous Gaouyous a joué juste… C’est fort dommage de devoir constater que même avec de si belles conditions de ferveur (en déplacement il est si facile de constater que nous sommes extrêmement gâtés à Orthez), le groupe des magiciennes n’arrive plus à se programmer de manière décente. Il semblerait que nous cherchions à allumer une bûche mouillée… à l’arrivée, beaucoup de fumée et très peu de chaleur… Des magiciennes sans baguette rament dans une embarcation qui se laisse pousser sur le récif. Jamais d’abandon total mais si peu de cohésion ressentie. Chacune s’efforce de ramer certes, mais pendant que certaines sont avec leur rame en appui dans l’eau, d’autres ont au même moment leur pagaie en l’air… un sentiment frustrant de ne jamais être totalement ensemble quand on sait que c’est essentiel… Si l’équipe s’inscrivait à la course de traînière à la concha de Saint-Sébastien, l’embarcation de l’USO pourrait aller s’échouer au sable quand les autres iraient faire le tour de la bouée… Mais que fait le barreur me direz-vous ? Il demande avec insistance de se resynchroniser en essayant de se centrer essentiellement sur sa propre tâche et en étant à l’écoute de la commande. C’est en évitant absolument de chercher des coupables que chacune des énergies positives pourront s’agréger. La dérive est le fait de tous… prendre sur soi a des limites quand on s’investit, on le sait. Néanmoins dès l’instant où une mission à enjeu revient à un collectif humain, un alignement de moeurs, de méthode et d’engagement est attendu. Personne ne l’apprend aujourd’hui…
