La sortie Lyonnaise nous promettait de pouvoir jouter en usant de roublardises face à la fusion de la santé et de la technique individuelle. Comme lors du match aller, la généreuse joie de jouer des Espoirs du Rhône fut difficile à endiguer. Pire, leur dureté physique associée à une belle énergie, orientaient la rencontre dans une rude confrontation musclée. Les deux arbitres ayant décidé d’un mode d’accompagnement permissif, l’expression des béarnaises fut très éloignée de la fluidité connue lors de la réception du leader voironnais… Sans jamais se désunir, les béarnaises auront tenté de rester dans leur trame collective, néanmoins la récitation fut extrêmement laborieuse tant les contacts sont venus contrarier les timings… L’adresse fuyant les mains des fébusiennes alors les pourcentages huit jours avant étaient remarquables, la fébrilité s’est propagée. Un tir construit intelligemment en équipe ne laisse pas la place au doute, tu sais que c’est à toi à convertir le partage collectif. À l’inverse, quand tout est laborieux et que tu hérites du ballon sans aucun confort, ton équipe n’a pas pu t’envoyer le fameux message “vas y cocotte ! C’est à toi de nous rendre joyeuses !”. Tu t’accommodes alors d’une responsabilité dont tu as conscience mais qui te pèse tant le ballon est privé du message de tes copines… L’addition fut salée au final car aucun paramètre ne parvînt à se repositionner favorablement. Non contentes d’une défaite pénible, les Fébusiennes subissent une nouvelle perte et rentrent d’un long déplacement avec une pensionnaire de plus à l’infirmerie. En effet, après l’épaule d’Ophélie Irabé lors de la loyale à la Tronche, c’est au tour du pied droit de Camille Bouvet (photo) de se fracturer… Dans la lignée d’une saison poissarde, l’équipe qui restaure tous les jours son relationnel, perd des éléments pourtant indispensables dans un plan nommé…”ensemble pour un maintien !”. Le reste de la troupe aura certainement à cœur de se resserrer pour performer et ainsi estomper la frustration des équipières privées de terrain pour un long moment.
