La réaction de Paco Laulhé
« La confiance est un paramètre incontournable quand il s’agit de faire de la performance. Imaginez que samedi nous jouions un match à très fort enjeu pour la pérennisation d’un projet de club dans lequel le maintien des SF1 en première division fédérale joue un grand rôle. Le moral désormais conquérant, de cette troupe au fort tempérament, a participé à la construction de cette victoire difficile. Au début du match, Annemasse pouvait constater une nouvelle absence dans les rangs des Fébusiennes. En effet, déjà amoindries depuis plusieurs semaines par les absences cumulées de Camille Bouvet (fracture du pied) et d’Ophélie Irabé (luxation de l’épaule), la poisse est demeurée présente. À l’issue du week-end de 1/4 et 1/2 finale de coupe de France, la liste des convalescentes s’était rallongée. C’était au tour de Najat Ouardad d’avoir à déclarer forfait suite à une commotion cérébrale. Si la semaine avait vu grandir la liste des infortunées, l’âme des valides restait belle. La remise en route du collectif qui avait permis d’assurer une place en finale à Bercy fut extrêmement pénible sur les premières minutes et ne permet pas de retrouver l’adresse fulgurante du week-end précédent. L’équipe Jurassienne était-elle programmée depuis 15 jours pour venir faire taire la banda Orthézienne ? Tactiquement magnifiquement organisées, les voisines du lac Léman montrent tout au long de la rencontre qu’elles pouvaient elles aussi prétendre à un label NF1. Le partage et la bonne gestion des possessions offensives des rouges et noires permirent de contrecarrer cette velléité. Les 12 paniers à 3pts concrétisés lors de ce match à fort enjeu témoignent du cran des shooteuses béarnaises. Cette forte identité et propension à cultiver une menace derrière la ligne des tirs primés, a encore permis à cette équipe de valeureuses de rester dans une ambition légitime, celle du maintien en NF1. Cette victoire est encore insuffisante et la tour Moncade devra encore être défendue dès le week-end prochain face à Colomiers, pour permettre de laisser complètement rentrer le soleil dans la maison.
Samedi soir, la salle Pierre Seillant sera donc encore une fois le théâtre d’un match décisif dans lequel les lance-missiles Orthéziennes tenteront de résister et de vaincre la puissance de l’armada Columérine. Les victoires sont totales quand on les partage, j’en appelle au soutien de notre très cher public. »